Le « pouvoir d’agir » dans l’économie, dans la production, doit permettre à chacun d’être reconnu pour son travail et de trouver ainsi sa place et son utilité dans la société. 

Nous entrons dans une crise sans précédent : au-delà de la montée du chômage attendue pour ces prochains mois, c’est tout le tissu productif français qui va être déchiré, entraînant le pays dans une vague de faillites d’entreprises et de désindustrialisation. Le rôle de la gauche dans cette période, c’est d’abord de proposer un plan pour préserver l’emploi, le pouvoir d’achat des français et la capacité de création de richesse sur notre territoire. 

Cette crise ne vient qu’accentuer le sentiment que notre modèle économique occidental, un capitalisme libéral et mondialisé, a atteint ses limites :

  • Notre modèle de production intensif en ressources naturelles nous conduit à un épuisement de la planète ;
  • La mondialisation n’a pas profité aux classes moyennes et populaires des pays développés ;
  • La libre circulation du capital et les coûts de transport faibles ont encouragé la concentration de l’activité dans des centres urbains ;
  • La France et l’Europe n’ont pas réussi à entrer dans la prochaine grande révolution économique, celle de l’intelligence artificielle et de l’utilisation des données, devenant de fait des économies émergentes face aux géants technologiques américains et chinois ; 
  • Enfin, la crise du coronavirus nécessite de réétudier l’organisation de nos chaînes de production et la résilience de nos économies face à des crises exogènes, ainsi que le rôle plus général de l’État-stratège dans la production de biens communs.

Notre objectif sera de proposer un nouveau modèle économique, qui permette de préserver le progrès social et l’objectif d’émancipation individuelle, tout en réduisant les inégalités, les fragilités et les effets négatifs pour la planète, générés par le modèle de croissance actuel.